LE TRANSFERT : VECU, PROJECTIONS & SUGGESTIONS
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GUIDE DES TRANSITIONS 

NUTRITION ARTIFICIELLE
VERS L’ÂGE ADULTE
04



















LE TRANSFERT :



VECU, PROJECTIONS 



& SUGGESTIONS




A travers quelques témoignages de patients et de soignants, nous sommes invités à mieux comprendre comment la 
transition est vécue de l’intérieur, comment elle est appréhendée. Chaque entretien prouve qu’il n’y a pas de parcours 

tout tracé, de recette toute faite, de réaction toute sombre ou complètement radieuse. Cependant, au regard de ces 

différentes expériences, certains leviers d’amélioration et quelques suggestions communes peuvent valoir la peine 

d’être partagés pour éclairer les prochains passages.


Témoignages de patients




Morgane,
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en nutrition entérale/parentérale, 37 ans.


.En service de pédiatrie, les inirmières sont très gentilles, elles nous maternent, nous nous sentons vraiment choyés. Outre 
ce sentiment enveloppant, il y a un espace d’activités où l’on peut se retrouver entre jeunes des différents services et parti- 

ciper à un tas d’animations : ping-pong, jeux de cartes, ateliers de photos et d’arts plastiques, billard, baby-foot, une salle de 

musique, un espace avec des ordinateurs.Il y a aussi des soirées qui sont organisées : karaoké, théâtre, concerts. Quand 
je suis arrivée au service adulte, il n’y avait rien.

Mon pédiatre avait pris contact avec le médecin adulte et j’ai 

visité le service adulte avec la surveillante du service et un 

copain. J’étais timide, je ne parlais pas beaucoup. Cepen- 
dant, contrairement à beaucoup de jeunes de 18 ans, j’ai aimé 

mon passage. Il y a beaucoup de personnes âgées, mais cela ne 

me dérange pas. Ils me racontaient des histoires, je rencontrais
lorsque l’on a 18 ans, voir 
leurs enfants. Mais c’est vrai que 
des personnes, même de 40 ans, cela semble déjà bien

vieux.


Ce qui m’a manqué, c’est vraiment un espace de loisirs 

comme nous avions en pédiatrie. Il y a uniquement une

cafétéria chez les adultes.


Ce qui a pu être dificile, c’est perdre de vue les copains qui ont deux 

ou trois ans de moins que nous et que l’on ne retrouve plus de fait.
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